29 novembre, 2011

w&l, 2008

Comme des morceaux de rien à la caméra, sans rien à attraper, seulement l’infinité du moment qui devient l'évènement à bâtir. Il n'y a rien du tout, c'est comme c'est. La débrouille : voiture décolle pas, pas de chez soi, presque seul voyages pouce en l'air sueur collée à nous dans les yeux tout du long et ce calme autour du corps intrus, pas une tune pour avoir l'air de s'en foutre. Les mains sur les genoux du short pas si sale. Pas comprendre que rien ne bouge autour. Traîner les pattes et les petits riens basculent dans l'extraordinaire - il n'y a plus qu'à regarder comme une fin les oiseaux sur les poteaux électriques, les oiseaux qui jouent dans le ciel flou. - Un ravissement les jours d'après devant les objets survolés, parfume encore le réel.




à propos de Wendy and Lucy de Kelly Reichardt, 2008.

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