Parfois,
c’est le moment de dire au revoir et d’aller voir ailleurs. Je pars en tandem
pendant deux mois (si vous nous croisez, faites coucou bien fort parce que nous
allons rouler très vite). Il y a plusieurs choses qui m’ont soufflées que l’été
était vraiment arrivé, une fois pour toute : 1. J'ai remarqué qu'un bébé, c'était vraiment minus comparé à une cage de football, même pour enfant (méta méta), 2. j’ai joué au badminton dans
le salon de la maison sans rien casser pendant des heures, 3. j’ai rêvé que j’inventais une figure de
style que je baptisais sobrement l’enculade
(dont j’espère donner un aperçu à la rentrée), 4. mes jeux de mots ont atteint un
état foireux sans précédent : un cul volumineux qui sert de percussion pourra
être désormais appelé une Guattarythme. Puisque la suite de cette série ne vaut vraiment pas le coup, je m'arrête ici.
Face
à ces évènements d’une ampleur considérable et la masse d’affaires à caler dans
la remorque de notre vélo, je vous souhaite à tous un très bel été. Plus
professionnellement, Quentin s’occupera de Bêta avec courage, car il sue à la tâche ces temps-ci. Soyez donc cléments si
quelque chose coince. Il y aura une raison.
Deux
mois, ce n’est pas long, ça dépend
toujours de la façon dont on les pratique. Sur la route, les choses s’étendent. Cela sera comme dans un film de Reichardt : tout simple et des journées qui n’arrêtent
pas de se rallonger. Vivre le quelque
chose qu’il y a dans l’expression pas grand chose. C'est pas très compliqué à faire mais c'est important d'y aller. Sinon, je vous fais des
bisous via la toile et je reviens vers le 10 septembre, plein de soleil, toujours avec la
plus belle du monde et un bébé qui marchera sur ses deux pattes, promis.
Maxime A.