Pour ne pas se perdre, il y a, en dessous du visage enfumé et du texte-icône, les onglets. Mais ils m'ont l'air un peu flous.
Il y a :
. cinéma : cinéma parce que je m'y sens bien.
. exploses - : des explosions laissées sans suite aucune.
. traverses: notes des voyages proches ou lointains géographiquement dans le réel ou ailleurs (et des photographies comme des documents).
. les sans-titres : sont des textes un peu intrus ou isolées ou complètement perdus de mes autres compositions. Parfois issus d'un projet sans suite.
. maison de verre : c'est andré breton qui infuse, et ça fait un moment, "pour moi, je continuerai à habiter ma maison de verre, où l'on peut voir à toute heure qui vient me rendre visite, où tout ce qui est suspendu aux plafonds et aux murs tient comme par enchantement, où je repose la nuit sur un lit de verre aux draps de verre, où qui je suis m'apparaîtra tôt ou tard gravé au diamant."
. spasmes / lectures : où je reporte des convulsions de lectures (des autres par exemple), d'impressions brutes qu'on cherche à retirer des yeux parce qu'ils collent trop, où que l'on a simplement envie de montrer.
. vers - : où je reviens à la ligne et je recommence, où j'essaye d'aller ailleurs dans la langue (ou nulle part), où j'écris un tout petit peu de poésie comme on essaye d'ensemencer un champ mort. Et pour voir après le vers.
. phrases au gaz : une section nouvelle destinée aux pets littéraires, concept ardu sur lequel je travaille - on trouvera aussi des phrases toutes seules et toutes nues pour parler sans sérieux de choses sérieuses (n'oublions pas, c'est une farce autour). Je proposerais (doucement) un panorama dans la littérature que je connais de ce concept prometteur et très personnel.
. à perte : écrire, écrire, etc. Jouer méta (numéro 11).
. 16 venises : seul texte entier et fermé que l'on trouvera ici. Ecrire en faussaire idiot sur les tableaux jaunissants du seizième. Et les discours.
Parfois ça se mélange et ça se rejoint mais je m'y tiens un peu quand même.
