J'ai regardé à droite à gauche par ici, j'ai rarement vu de poèmes à proprement parler. Pour moins cacher ce qui est pour moi une de mes principales activités d'écriture (moins maintenant -, les blancs qui rongent), je publie un extrait d'un gros recueil terminé l'an passé, laissé sans suite, abandonné même, un moment où les mots n'étaient plus possibles à inscrire : il en reste tout de même quelques-uns. Je copie ici une des sections, la plus facile à publier ici (j'ai fais ce que j'ai pu), s'appelant < puctums et déclinants >, divisée elle-même en trois sections. Je les publierais une par une. Voici la première.
*/*/*
punctums et déclinants
(poèmes sériels, explorations, interactions, démêlés d’images volées à un paysage là ou non)
-
1
gare profonde et
panique
la ferraille vieille
arcs plein-cintre
bruits invariables répétés
presque réguliers
entre la note d’à
côté
hall, bestiaux
tambours constants ;
voix découpée parmi
les voix déjà découpées
côtoie la foule
gestuelles des
départs :
foulées confuses
ballet branlant d’où
grince les langues
et les gueulardes
Babel tour Eiffel : correspondances -
écharpe rouge vole
chairs blanches
; printemps -
en chien puis oubli
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire