05 janvier, 2012


Pratiquer l'insomnie, c'est résoudre des narrations inachevées dans le noir, la peau qui ne se détend pas, faire des labyrinthe de soi, écrire des phrases imaginaires équilibrées bancales le matin, mais rien pour conjurer le problème de la journée blanche qui va suivre. Ce grand bricolage de minutes.

Heureusement dehors, sous le vent, j'arrive à voir des choses immobiles qui me rassurent :



                                             Sur le parvis
                                             une touffe d'herbes

                                             un asile
                                             entre deux pavés.


(Isabelle Garron, Face devant contre)

Aucun commentaire: